Marché immobilier : entre correction des prix et accalmie des taux
IMMOBILIER | 3 min. de lecture
Sommaire
Une baisse des prix généralisée dans l’ancienTaux de crédit : une stabilisation très attendueL’immobilier reste une valeur refuge malgré la correctionLe neuf : un segment toujours sous tensionUn marché en transition, pas en criseLe baromètre national de l’immobilier 2025 confirme un changement de cycle majeur. Après plusieurs années d’envolée, les prix dans l’ancien reculent nettement, tandis que les taux de crédit se stabilisent enfin, offrant une bouffée d’oxygène aux acquéreurs.
De Paris à Marseille, en passant par Lyon, Toulouse ou Nice, la correction s’étend progressivement à l’ensemble du territoire. Même les marchés les plus dynamiques montrent désormais des signes de ralentissement.
Une baisse des prix généralisée dans l’ancien
Le repli des prix se confirme. La plupart des grandes villes françaises enregistrent désormais une baisse des valeurs immobilières, conséquence directe d’une demande plus sélective et d’un accès au crédit toujours exigeant.
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À Paris, certains arrondissements repassent sous 9 000 € le mètre carré, alors que les secteurs les plus prisés dépassent encore 12 500 €/m².
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À Lyon, les prix oscillent entre 3 000 et 7 000 €/m² selon les quartiers.
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À Marseille, la fourchette s’étend de 2 600 à plus de 6 000 €/m², tandis que
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À Toulouse, les valeurs varient de 2 000 à 5 500 €/m².
Les cartes publiées dans le baromètre illustrent des écarts pouvant dépasser 10 000 €/m² au sein d’une même agglomération, traduisant la forte segmentation du marché.
Ce mouvement de correction, amorcé depuis 2023, rétablit une cohérence plus saine entre prix, revenus et surface achetable, tout en redonnant une place au pouvoir d’achat immobilier.
Les acquéreurs profitent d’une plus grande marge de négociation, et les vendeurs s’adaptent à cette nouvelle donne en ajustant leurs prix pour accélérer les transactions.
La prudence domine, mais le marché reste fluide, notamment dans les zones bien situées et les villes où l’emploi demeure attractif.
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Taux de crédit : une stabilisation très attendue
Après deux années de tensions sur le financement, les taux d’intérêt se stabilisent enfin, apportant une visibilité précieuse aux ménages.
Les hausses successives enregistrées entre 2022 et 2024 ont freiné la demande, mais la tendance s’inverse : les taux se figent, les écarts entre simulations et offres finales se réduisent, et les conditions de financement deviennent plus lisibles.
Cette stabilisation ne signifie pas un retour aux taux ultra-bas de la décennie passée, mais elle met fin à la volatilité qui perturbait les projets immobiliers.
Les établissements bancaires, plus sélectifs, privilégient désormais les profils stables, mais la mécanique du crédit redevient prévisible.
Les ménages peuvent ainsi bâtir un plan de financement cohérent, sans craindre un changement brutal entre le moment de la simulation et celui de la signature.
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L’immobilier reste une valeur refuge malgré la correction
Malgré la baisse des prix, la pierre reste un pilier de la sécurité patrimoniale des Français.
L’étude souligne que la majorité des ménages préfèrent ajuster la surface ou le quartier plutôt que de renoncer à leur projet.
L’immobilier continue d’être perçu comme un actif tangible, protecteur et durable, surtout dans un contexte d’incertitudes économiques.
Le marché locatif tendu dans la plupart des grandes agglomérations renforce encore cette perception.
Face à la rareté de l’offre locative et à la hausse des loyers, acheter reste une stratégie de protection contre l’inflation et la perte de pouvoir d’achat.
Ainsi, même si les volumes de transactions baissent, la demande structurelle se maintient, notamment chez les primo-accédants et les investisseurs à long terme.
Le neuf : un segment toujours sous tension
Si le marché de l’ancien s’ajuste, le neuf reste structurellement tendu.
Les coûts de construction élevés, la raréfaction du foncier et la lenteur administrative pèsent lourdement sur les prix.
Résultat : les logements neufs affichent souvent un surcoût de 1 000 à 1 500 €/m² par rapport à l’ancien, un écart qui limite les arbitrages entre les deux segments.
Cette situation freine la production de logements neufs, accentuant la pression sur le parc existant.
Pour les acheteurs, le neuf conserve son attrait en matière de performance énergétique et de confort, mais son ticket d’entrée plus élevé le réserve à une clientèle spécifique, souvent soutenue par des dispositifs d’aide ou des stratégies patrimoniales long terme.
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Un marché en transition, pas en crise
Contrairement à certaines craintes, le marché immobilier 2025 n’est pas en crise : il s’ajuste.
La baisse des prix redonne de la cohérence au marché, la stabilisation des taux rétablit la confiance, et les acheteurs retrouvent une capacité de projection à moyen terme.
Les investisseurs, eux, s’orientent vers des stratégies plus rationnelles : recherche de rendement, sélection rigoureuse des emplacements, et arbitrages entre immobilier résidentiel, locatif ou professionnel.
Cette transition ouvre la voie à un cycle plus sain, où les projets redeviennent possibles et lisibles, dans un environnement enfin stabilisé après plusieurs années de turbulences.
Aucun investissement n’est garanti sans risques. Chaque investissement comporte des risques spécifiques (fluctuations des marchés financiers, risque de change, risque de liquidité, risque de perte en capital partielle ou totale, risques liés au marché immobilier – liste non exhaustive).
Chaque investissement a une durée de détention recommandée ; l’attention de l’investisseur est attirée sur le fait de bien vérifier l’adéquation de cette durée avec ses objectifs et sa situation.
Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque client et est susceptible d'être modifié ultérieurement. Les avantages fiscaux ne doivent pas constituer la seule motivation d’un investissement.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
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