Le crowdfunding immobilier, un bon plan pour les épargnants ?

FINANCIER | 2 min. de lecture

 

Tout le monde n'a pas la possibilité d'acquérir directement un bien immobilier. À travers le crowdfunding, de nombreux épargnants détiennent justement une partie des actions grâce au financement participatif. Le principe a de quoi attirer : les investisseurs placent leur argent via un intermédiaire sur une plateforme en ligne afin de financer différents types d’opérations immobilières, comme la construction, mais aussi la rénovation, le viager ou la location.

La plateforme digitale s’occupe de l’acquisition de la propriété et de son entretien. Les agents responsables recherchent également  un locataire et gèrent la perception des loyers ainsi que les réparations éventuelles. Les revenus locatifs sont distribués entre les “crowdfunders”, et lors de la vente de la propriété, les gains sont aussi partagés entre eux. Jusqu'ici tout semble parfait.

 

QUI GÈRE LES FRAIS ?

Toutefois, le crowdfunding immobilier n’est pas l'idéal quand il s’agit d’acquérir un actif immobilier pour ensuite le laisser à plusieurs investisseurs. Le souci principal demeure le contrôle de l’argent.

Seule la plateforme choisit qui sera responsable de la rénovation et présente la facture à l’investisseur. Le particulier n’a aucune mainmise sur les coûts mais doit également régler les frais. C’est un vrai problème en cas de loyers impayés ou de dégâts des lieux.

Encore une fois, ce sera à l’investisseur de payer la note. Un retrait de l’investissement présente également plusieurs difficultés. Dans la plupart des cas, il faut au mieux, quelques mois afin de vendre un bien. Il n’existe aucun marché spécifique quant aux transactions concernant les maisons participatives. Quand on envisage le financement participatif, il faut donc faire particulièrement attention aux différentes charges présentées. On identifie particulièrement celles sélectionnées par la société gestionnaire.

La distribution des revenus est bénéfique certes, mais attention au rapport au bénéfice net. Ce bénéfice est calculé après déduction des frais et charges du loyer perçu. La fermeture ou faillite de la plateforme est un autre risque : il s’agira surtout de bien évaluer les qualités du gestionnaire immobilier.

Se renseigner sur toutes les conditions rattachées

Une plateforme de crowdfunding sert tout d’abord à générer de l’argent. Il ne s’agit pas d’offrir un service caritatif. À ce titre, il est avisé de lire soigneusement les petits caractères pour s’assurer d’une transaction équitable. 

 

 

INVESTIR DANS UN FONDS IMMOBILIER

Comme pour tout placement financier ou immobilier, l’investisseur doit considérer les bilan passés, la gestion du capital, les frais et les rendements prévus avant de puiser dans ses économies. Première règle : respecter votre tolérance au risque. En comparaison à d’autres formes de placement, le financement participatif est moins sujet à la vigilance des régulateurs financiers, des médiateurs en cas de perte ou autres services de compensation officiels.   Le recours au tribunal pour régler les conflits peut s’avérer onéreux et chronophage. 

La durée moyenne d’un investissement en crowdfunding immobilier est de l’ordre de 12 à 24 mois. Le rendement espéré varie de 8 % à 12 %. Comme vous l’aurez deviné, le succès dépendra beaucoup de votre gestionnaire. 

Les avantages restent pour autant indéniables : le crowdfunding vous offre une occasion de vous affranchir de la dépendance aux banques, qui jugent du potentiel d’un projet à partir de critères très rigoureux basés sur la fiabilité. Investir en crowdfunding immobilier permet une plus grande communication entre participants tout en offrant une visibilité plus importante du bien ou projet immobilier sur le marché.

 

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Article publié le 27 Février 2023
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