Quid de la réforme de la dépendance ?

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Mesure phare du gouvernement Sarkozy depuis juillet 2008, la réforme de la dépendance reste une chimère. La réforme devait permettre de répondre à 3 priorités : -       aide aux départements en difficulté dans la gestion de la dépendance -       amélioration du service à domicile des personnes âgées -       diminution du coût des EHPAD avec une meilleure prise en charge pour les classes moyennes Au total, le budget évoqué tourne autour d’un milliard d’euros annuel. Or, avec l’accentualisation de la crise, François Fillon a annoncé le 24 août 2011 la mise en suspens de la réforme. Il a tout de même rajouté que le dossier serait analysé à nouveau dans le détail d’ici début 2012 afin de trouver une solution. Or actuellement aucune nouvelle proposition ou annonce n’a été faite. Nous pouvons donc en conclure que cette réforme est enterrée au moins jusqu’à la prochaine élection où nous la retrouverons bien entendu dans tous les programmes électoraux. En effet le nombre de personnes atteintes de dépendance ne cesse de progresser dans nos sociétés, il s’agit en plus d’une population ayant un fort taux de participation aux élections, d’où un poids électoral en constante augmentation. Au final, le prochain gouvernement devra d’une manière ou d’une autre se préoccuper de cette réforme nécessaire dans notre société. L’impact sur les EHPADdevrait être bénéfique car l’état devrait favoriser ce type de prise en charge de par le fait qu’une personne fortement dépendante coûte moins cher en établissement qu’à domicile. De plus, la solution d’augmentation de la prise en charge pour les classes moyennes permettra une diminution des impayés pour les opérateurs et donc d’augmenter leur rentabilité.

Aucun investissement n’est garanti sans risques. Chaque investissement comporte des risques spécifiques (fluctuations des marchés financiers, risque de change, risque de liquidité, risque de perte en capital partielle ou totale, risques liés au marché immobilier – liste non exhaustive).
Chaque investissement a une durée de détention recommandée ; l’attention de l’investisseur est attirée sur le fait de bien vérifier l’adéquation de cette durée avec ses objectifs et sa situation.
Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque client et est susceptible d'être modifié ultérieurement. Les avantages fiscaux ne doivent pas constituer la seule motivation d’un investissement.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Article publié le 31 Janvier 2012 et mis à jour le 2 Février 49482

Nicolas TEIXEIRA Consultant en gestion privée 410 articles rédigés

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