Pension de réversion : conditions, montants et démarches à connaître

FINANCIER | 2 min. de lecture

La pension de réversion est une aide financière précieuse destinée aux conjoints survivants d’assurés décédés. Elle permet de garantir un revenu minimum après la perte d’un partenaire. Cependant, elle est soumise à des conditions précises concernant les ressources du bénéficiaire, ainsi qu'à des montants qui varient selon le statut du défunt. Cet article vous guide à travers les critères d’éligibilité, les montants en jeu et les démarches à suivre pour en bénéficier.

 

Qu'est-ce que la pension de réversion ?

La pension de réversion est versée au conjoint survivant d’un salarié ou d’un travailleur indépendant décédé, afin de compenser la perte de revenus. Cette prestation est principalement destinée aux conjoints mariés, mais exclut les partenaires pacsés et les concubins.

 

Conditions d’éligibilité

Ressources annuelles

Pour bénéficier d’une pension de réversion à partir de 2025, le conjoint survivant doit avoir des ressources annuelles inférieures à un seuil défini. Ce seuil, mis à jour cette année, est fixé à :

  • 24 710,40 euros pour un veuf ou une veuve célibataire.

  • 39 536,64 euros si le survivant vit en couple.

Ces montants reflètent une revalorisation, le Smic ayant été porté à 11,88 euros en novembre 2024. En conséquence, il est essentiel pour le conjoint survivant de vérifier ses ressources annuelles pour s’assurer qu'elles respectent ce plafond.

Âge du conjoint survivant

En outre, le droit à la pension de réversion peut varier selon l’âge du conjoint. Si celui-ci a atteint l’âge de la retraite à taux plein, les plafonds de ressources peuvent être majorés. Pour 2025, le seuil de ressources pour bénéficier de cette majoration est de 2 993,14 euros par trimestre, soit 997,71 euros par mois.

 

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Montants de la pension de réversion

Le montant de la pension de réversion est calculé en fonction d’un pourcentage de la pension que le défunt percevait ou aurait perçue. Pour les régimes de retraite de base du secteur privé, ce taux est de 54%.

Montants minimaux et maximaux

À compter du 1er janvier 2025, les montants des pensions de réversion sont les suivants :

  • Montant minimum : 331,94 euros par mois (soit 3 983,29 euros par an) pour une personne seule.
  • Montant maximum : 1 059,75 euros par mois (soit 12 717 euros par an).

De plus, si le conjoint survivant a des enfants à charge, une majoration forfaitaire de 112,58 euros par mois est ajoutée à la pension de réversion, représentant un soutien financier supplémentaire dans ces situations.

 

Démarches à suivre

Comment faire une demande ?

Pour demander une pension de réversion, le conjoint survivant doit s'adresser à la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav). Voici les étapes clés :

  1. Réunir les documents nécessaires : Cela inclut l’acte de décès, des justificatifs d’identité, ainsi que des preuves de ressources (avis d’imposition, bulletins de salaire, etc.).

  2. Remplir le formulaire de demande : Ce formulaire peut généralement être téléchargé sur le site de la Cnav ou obtenu directement auprès de l’agence.

  3. Soumettre la demande : La demande peut être faite en ligne ou envoyée par courrier. Il est recommandé de conserver une copie de tous les documents envoyés pour référence.

  4. Suivi de la demande : Après la soumission, il est conseillé de vérifier régulièrement l’avancement de la demande auprès de la Cnav.

 

La pension de réversion est une aide précieuse pour les conjoints survivants, mais elle requiert une bonne compréhension des conditions d'éligibilité et des montants applicables. En 2025, avec les nouveaux plafonds de ressources et les montants revalorisés, il est essentiel de se tenir informé des droits et des démarches à entreprendre. Pour garantir une transition en douceur après le décès d'un partenaire, il est conseillé d'agir rapidement et de préparer soigneusement la demande.

 

Aucun investissement n’est garanti sans risques. Chaque investissement comporte des risques spécifiques (fluctuations des marchés financiers, risque de change, risque de liquidité, risque de perte en capital partielle ou totale, risques liés au marché immobilier – liste non exhaustive).
Chaque investissement a une durée de détention recommandée ; l’attention de l’investisseur est attirée sur le fait de bien vérifier l’adéquation de cette durée avec ses objectifs et sa situation.
Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque client et est susceptible d'être modifié ultérieurement. Les avantages fiscaux ne doivent pas constituer la seule motivation d’un investissement.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Article publié le 19 Février 2025

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