Immobilier plutôt qu’actions: les français préfèrent les actifs réels
IMMOBILIER | 2 min. de lecture
Depuis la crise financière, les investisseurs tendent à revenir vers des moyens plus simples de gérer un rendement de préférence stable.
Immobilier, SCPI, niche... Petit tour d'horizon des actifs « tangibles » qui ont la cote.« Les liquidités se portent actuellement sur des actifs qui stockent de la valeur, comme l'immobilier, plutôt que sur des actifs qui en créent, comme les actions », résume Pierre Schoeffler, consultant à l'Institut de l'épargne immobilière et foncière (IEIF).
Les actifs tangibles rassurent
Quand on parle d'actifs « tangibles » accompagnés de rendement régulier, la pierre vient naturellement à l'esprit. Cependant, « Croire l'immobilier parfaitement décorrélé de la conjoncture est une illusion, liée au fait que les indices de valorisation sont calculés avec plusieurs mois de retard », prévient Pierre Schoeffler. Mais il reste clair qu’aux yeux du grand public, ces variations sont nettement moins violentes que celles de la Bourse. Or, un des premiers critères qui revient de la part des investisseurs lorsqu’ils souhaitent investir leur argent est une gestion «en bon père de famille», loin de l’effet «montagnes russes» que renvoient souvent les marchés financiers.
Des collectes qui ne connaissent pas la crise
Ainsi, même après la faillite de Lehman Brothers où l'immobilier d'entreprise a baissé de 15 % en deux ans, il s’est ensuite bien repris, rappelle Nicolas Simon, directeur général d'Amundi Immobilier. Ce thème d'investissement pousse vers de nouveaux records le marché des Sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), principal véhicule de la « pierre-papier » pour les particuliers. La collecte nette des SCPI a atteint 1,2 milliard d'euros au premier semestre 2012 (+ 29 % en un an). Les investisseurs institutionnels plébiscitent aussi la classe d'actifs, comme l'a montré le doublement des encours des organismes de placement collectif immobilier (OPCI) à règles de fonctionnement allégées en 2011, à 23 milliards d'euros.
Comment font ces sociétés pour réussir?
Certaines SCPI fixent ainsi des politiques d’investissement pertinentes, qui n’ont aucun mal à rassurer les particuliers. Comment? Tout simplement en se concentrant sur un secteur précis où la demande est nettement plus élevée que l’offre. Ainsi la nouvelle SCPI Primovie de Primonial REIM investira dans de l'immobilier dédié à des secteurs socialement utiles liés à la démographie : santé, petite enfance, éducation et dépendance.
Le marché immobilier est un marché ou de bonnes opportunités sont à saisir actuellement, notamment du fait des taux de crédit historiquement bas. Cependant, attention à ne pas négliger les marchés financiers où des rentabilités très compétitives sont accessibles en ce moment sur les marchés (ex: produits structurés,....) .
Aucun investissement n’est garanti sans risques. Chaque investissement comporte des risques spécifiques (fluctuations des marchés financiers, risque de change, risque de liquidité, risque de perte en capital partielle ou totale, risques liés au marché immobilier – liste non exhaustive).
Chaque investissement a une durée de détention recommandée ; l’attention de l’investisseur est attirée sur le fait de bien vérifier l’adéquation de cette durée avec ses objectifs et sa situation.
Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque client et est susceptible d'être modifié ultérieurement. Les avantages fiscaux ne doivent pas constituer la seule motivation d’un investissement.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
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