Budget : échappera-t-on à des hausses d’impôts en 2024 ?

PATRIMOINE | 2 min. de lecture

 

L'année 2024 approche à grands pas, et avec elle, la question cruciale qui préoccupe de nombreux français : pourra-t-on vraiment échapper à des hausses d'impôts l’année prochaine ? Alors que le gouvernement fait face à des défis budgétaires croissants et à des demandes toujours plus nombreuses pour des services publics de qualité, la question de savoir si les contribuables verront leur fardeau fiscal augmenter est au cœur des préoccupations. Tour d'horizon des principales mesures fiscales du budget 2024.

D’abord, pour comprendre les enjeux du budget de 2024, il est essentiel de se pencher sur les pressions budgétaires majeures auxquelles le gouvernement français est confronté. Plusieurs facteurs contribuent à ces pressions, en premier lieu, le coût de la crise de la COVID-19 que la France paye encore aujourd’hui. La pandémie a entraîné d'importantes dépenses publiques pour soutenir les entreprises, les travailleurs et le système de santé. Bien que des mesures d'urgence aient été mises en place, le remboursement de ces coûts représente un défi budgétaire considérable. Discutée pendant plusieurs mois avant d’être adoptée, la réforme des retraites. Mettre en œuvre une réforme équilibrée et acceptable par tous tout en préservant les droits des retraités est un second défi budgétaire (et politique). La transition écologique quant à elle nécessite des investissements considérables dans les infrastructures durables, alourdissant ainsi de plus belle la charge budgétaire. Enfin, le déficit budgétaire croissant de ces dernières décennies, qui rend la gestion des finances publiques plus difficile et peut potentiellement nécessiter des mesures fiscales pour le réduire.

 

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PAS DE HAUSSE D'IMPÔTS, MAIS LA FIN DU QUOI QU'IL EN COÛTE

Présenté en conseil des ministres ce mercredi 27 septembre, le projet de loi de finances comporte différentes mesures :

Conformément à l'annonce faite par le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, le 12 septembre dernier, le gouvernement a décidé d'indexer le barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation. En conséquence, les seuils des différentes tranches d'imposition augmenteront toutes de 4,8% en 2024. Cette mesure vise à prévenir toute pénalisation des contribuables français ayant bénéficié d'augmentations salariales, afin d'atténuer l'impact de l'inflation sur leur pouvoir d'achat.

Par exemple, les contribuables étaient dispensés d'impôts sur le revenu s'ils gagnaient moins de 10.777 euros par an. L'année prochaine, cette tranche sera élargie jusqu'à 11.294 euros. Il en va de même pour l'ensemble des tranches fiscales, toutes légèrement relevées. Jusqu'à 28.797 euros de revenus par an pour les personnes imposées à 11%, jusqu'à 82.341 euros pour la tranche imposée à 30%, et 177.106 euros pour les 41%. Au-delà de ce revenu annuel, les foyers fiscaux seront imposés à hauteur de 45%.

 

Ce barème, inscrit dans le projet de loi de finances pour l'année 2024, devra passer par l'approbation du Parlement avant de prendre effet en 2024, impactant ainsi vos revenus de l'année 2023.

Bercy a donc opté pour une indexation de 4,8%, ce chiffre étant légèrement en dessous du taux d'inflation prévu par l'Insee pour l'année 2023, établi à 5% dans sa dernière note de conjoncture publiée le jeudi 7 septembre.

 

 

NB : N'oubliez pas que vous pouvez également investir en Girardin jusqu'au 31 décembre 2023. Vous bénéficierez ainsi d'une réduction d'impôts allant jusqu'à 8%.

Source: Ministère de l'Économie et des Finances

À noter : Investir comporte des risques de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

 

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Chaque investissement a une durée de détention recommandée ; l’attention de l’investisseur est attirée sur le fait de bien vérifier l’adéquation de cette durée avec ses objectifs et sa situation.
Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque client et est susceptible d'être modifié ultérieurement. Les avantages fiscaux ne doivent pas constituer la seule motivation d’un investissement.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Article publié le 28 Septembre 2023

Geoffrey HENRIOT Responsable communication 93 articles rédigés

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