Quel avenir pour le conseiller en gestion de patrimoine ?

PATRIMOINE | 2 min. de lecture

 

Les grandes institutions bancaires connaissent actuellement une période compliquée : le paysage bancaire et plus généralement celui de la finance est en train de changer. Par conséquent, les banques font face à des contrôles et des mesures de régulation de plus en plus contraignantes. Elles doivent donc adapter leurs activités et processus en fonction de ces nouvelles initiatives.

 

Epargnants : leurs nouvelles attentes envers les banques

Le comportement des épargnants est également en train d'évoluer. Leurs attentes et exigences ont muté : ils attendent désormais davantage de la part de leur banque... notamment plus de flexibilité et surtout de réactivité. Le temps des agences uniquement physiques est révolu. La multiplication des acteurs en ligne et le flagrant succès qu’ils rencontrent témoignent de ces changements et d'une adaptation nécessaire.

C’est donc toute l’organisation des acteurs bancaires qui est bouleversée. Seuls ceux capables de répondre au nouvelles attentes des épargnants pourront survivre. Les difficultés que rencontrent actuellement les banques ne sont pas exclusivement dues à de problèmes économiques, elles sont également les symptômes d’un système en mutation auquel il faut s’ajuster.

 

S'adapter à l'ère du digital

Les services 100% en ligne, la réactivité et la disponibilité 7/7 constituent la première étape à franchir. Avec du retard et plus ou moins de difficulté, les institutions bancaires traditionnelles tentent de s’inscrire durablement dans le changement initié il y a quelque temps maintenant.

A l’image des banques, les conseillers en gestion de patrimoine (CGP) doivent s’accommoder des nouvelles attentes et exigences. En ces temps incertains, leur indépendance doit même leur permettre de se différencier durablement des banques et ce, en termes de services et de réactivité.
La disponibilité est un enjeu majeur mais c’est aussi dans leur approche que les CGP doivent évoluer. Dans une période où les banques ont de plus en plus de mal à s’accorder aux attentes des épargnants, les CGP ont l’occasion d’occuper un créneau désormais laisser vacant par les banques : celui d’un conseil réactif et adapté.

 

CGP : se positionner sur le conseil personnalisé

L’avenir des CGP dépend donc de leur faculté à s’adapter à des épargnants exigeants et toujours plus volatiles. C’est une opportunité de s’inscrire comme une alternative aux banques, à condition d’opérer nécessairement des changements dans leur méthodologie. Les interfaces en ligne, que certains ont d’ailleurs développées depuis plusieurs années s’inscrivent dans cette logique.

Il ne faut pas oublier que, malgré ces changements, le conseil personnalisé sera toujours recherché et considéré par les investisseurs. Et même à l’heure où les ordinateurs sont considérés comme des alternatives sérieuses aux CGP, notamment pour leur flexibilité, ce corps de métier requiert avant tout une méthode personnalisée et non une solution standardisée.

Article publié le 3 Février 2021

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